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lundi 2 juin 2014

Quand l'encre ne coule pas

Voilà presque trois mois que je n'ai rien écrit sur ce blogue...

Pourquoi? Certes, j'étais épuisée, malade, souffrante... mais ce n'était pas la raison de ce silence.

C'est plutôt que je n'avais rien à dire, mais rien du tout.

Il y a de ces moments dans la vie... Moments d'écoute, de réflexion, de pause.

Moments de silence...

Je ne sais pas encore exprimer ce que Dieu m'apprend en ces moments. Tout ce que je sais, c'est qu'il m'a accordé des semaines de repos forcé pour que je puisse me mettre tout simplement à son écoute.

  • Il me parle de sa puissance, de sa grandeur, de sa sagesse, de sa sainteté. 
  • Il me parle du privilège inouï que j'ai de vivre en union avec lui, tous les jours de ma vie, peu importe les circonstances. 
  • Il me parle de notre petitesse, de notre insignifiance en tant que nations et régimes politiques. 
  • Il me parle de sa souveraineté absolue. 
  • Il m'invite continuellement à vivre pour cette éternité parfaite qu'il a rendu possible, et non pour les plaisirs passagers de cette vie. 

Tout cela, il m'en parle alors que j'étudie tranquillement l'un des prophètes les plus cités, Ésaïe.

Ce matin, je méditais cette promesse (Ésaïe 40.31) :

Ceux qui espèrent en l'Éternel se revêtent de force; ils prennent leur envol comme des aigles; ils courent sans se lasser; ils marchent sans trébucher de fatigue.

Je me voyais dépouillée de ma force, en train de me revêtir de la force de l'Esprit pour prendre de nouveau mon envol (Éphésiens 3).

C'est peut-être cela que j'apprends pendant ces jours de faiblesse, de lassitude, de maladie : me reposer auprès de Dieu pour mieux apprendre à vivre selon sa force toute-puissante.

J'ai l'impression que Dieu me prépare pour quelque chose... mais je ne sais pas pour quoi...
Et donc, j'attends, en silence...

lundi 10 mars 2014

Et si, chaque matin...

Hier, j’ai étudié le Notre Père (Luc 11) avec une amie, et nous avons rêvé ensemble de ce que serait la vie si chacun de nous vivait cette prière au quotidien.

Imaginez ce que serait notre vie si chaque matin…

  • Nous nous rappelions que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants bien-aimés?
  • Nous décidions de vivre de façon à honorer et à glorifier notre Papa céleste?
  • Nous l’invitions à diriger notre vie entière, de sorte que nous puissions accomplir sa volonté et participer à l'extension de son Royaume?
  • Nous lui confiions tous nos besoins pour la journée, sachant qu'il prend soin de nous?
  • Nous nous assurions de vivre la conscience pure : tout péché confessé, toute offense contre nous pardonnée?
  • Nous nous fiions à Dieu pour la capacité de dire non à toute tentation?
Un rêve impossible? Non!

Dans le verset 13 de ce passage, Jésus promet que notre Père céleste donnera son Esprit à tous ceux qui le lui demandent. Cela me sert de puissant rappel que l’Esprit de Dieu qui habite en moi rend cette prière possible. En effet,

  • C’est l’Esprit qui m’apprend à appeler le Dieu de l’Univers Père. C’est lui qui me fait naître de nouveau, de sorte que je devienne enfant de Dieu (Romains 8; Jean 1).
  • C’est l’Esprit qui me donne le désir et la capacité de faire ce que Dieu veut et de vivre ainsi à sa gloire (Éphésiens 1; Philippiens 2).
  • C’est l’Esprit qui m’enseigne à prier et qui vient me remplir de la paix de Christ lorsque je confie tous mes besoins à Dieu (Romains 8; Philippiens 4).
  • C’est l’Esprit qui me convainc de mon péché et du pardon parfait offert par Jésus; c’est lui qui vient déverser en mon cœur l’amour de Dieu, de sorte que je puisse pardonner aux autres (Jean 17; Romains 5).
  • C’est l’Esprit qui me donne la capacité de dire non à la tentation et oui à Dieu en unissant ma vie à celle du Christ ressuscité (Romains 6).

En quelques lignes, Jésus m’offre une merveilleuse description de la vie nouvelle qu’il rend possible par sa présence puissante en moi (Éphésiens 3). Comme je lui suis reconnaissante pour cette vie de grâce!

lundi 10 février 2014

Quarante ans? Déjà?

Ce matin, alors que je me promenais dans le quartier, cette pensée m’est venue : « Tu fêtes quarante ans avec Jésus aujourd’hui! »

Eh oui! C’est le jour après mon seizième anniversaire que j’ai réellement compris que Jésus avait tout fait pour que je puisse me réconcilier avec Dieu et vivre une relation vivante et éternelle avec lui. C’est alors que je lui ai ouvert tout grand mon cœur et invité à venir vivre en moi. Fidèle à sa promesse, il a uni sa vie à la mienne dès cet instant, et pour toujours!

J’ai donc profité de ma marche matinale pour réfléchir aux plus grandes leçons que j’ai apprises de mon Papa céleste pendant ces quarante ans de vie avec lui.

Voici quelques-uns des points saillants de mon cheminement :

Ma famille spirituelle est importante

Certes, confier sa vie à Jésus, c’est une décision personnelle. Mais lorsque Jésus est venu unir sa vie à la mienne, je suis devenue une enfant de Dieu, un membre de sa grande famille. Je ne saurais compter le nombre de fois que Dieu m’a encouragé, fortifié, enseigné, corrigé ou guidé par l’entremise d’amis chrétiens! Plus je vieillis, plus je vois toute l'importance de participer à une communauté chrétienne vivante.

Je ne peux rien faire sans Jésus; cependant, il peut faire au-delà de tout ce que je peux imaginer par sa présence en moi

Au début de ma vie chrétienne, j’ai essayé de suivre Jésus par mes propres efforts. Lorsque je réussissais à faire ce que Dieu voulait, je me sentais bien. Lorsque j’échouais, j’avais tendance à me faire subir une auto flagellation psychique : je me critiquais, je me dénigrais, j’avais honte de moi-même. Cela me donnait le désir de fuir la présence de Dieu.

Mais un jour, j’ai compris que c’était de l’orgueil tout ça : je pensais devoir mériter ce que Dieu m’avait donné librement par sa grâce.

Je voulais mériter son pardon, alors que Jésus avait déjà subi la punition entière de mon péché et m’invitait simplement à reconnaître mon tort et à accueillir son pardon dès que j’en prenais conscience.

Je voulais mériter son approbation, alors que Dieu ne s’attendait point à ce que je trouve en moi-même la capacité de lui obéir. Au contraire! Jésus a dit clairement que sans lui, je ne peux rien faire et que ce n’est qu’en demeurant en lui que je peux porter du fruit (Jean 15). Je ne saurais vous décrire la joie qui a rempli mon cœur le jour où une amie m’a expliqué que seul Jésus pouvait vivre la vie chrétienne et qu’il voulait et pouvait vivre sa vie en moi et par moi. Elle m’a expliqué que Dieu lui-même, par son Esprit, allait me transformer à son image, de sorte que je manifeste son amour, sa joie, sa paix, sa patience, sa douceur, sa bienveillance, sa bonté, sa fidélité et sa maîtrise de soi de plus en plus (Galates 5.22-23). Ma tâche consistait simplement à le suivre par la foi, en me fiant à ses capacités plutôt qu'aux miennes.

Rien n’a influencé ma vie chrétienne plus que cette découverte : ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi! Tout est un don de sa grâce, du début à la fin!

Tout se résume à l’amour

Au début de ma vie chrétienne, je voyais les multiples commandements comme des principes distincts et variés. Mais au fil des ans, je suis venu à comprendre que tous ces préceptes ne sont que de multiples facettes de l’amour. Jésus m'appelle à vivre des relations d'amour, et non des rites et des règles divorcés de l'amour.

Cela simplifie de beaucoup ma vie chrétienne de savoir que vivre pour Jésus, c’est simplement manifester l'amour pour lui et pour les autres en me fiant à sa présence puissante en moi pour le faire (Éphésiens 3.14-21).

Ce sont là quelques-unes des leçons les plus marquantes de mon cheminement avec Jésus ces quarante dernières années.

Je me demande ce que les prochaines 30 à 40 années me réservent?

jeudi 9 janvier 2014

Joie ineffable!

Un des plus grand effets d'une vie vécue au service de Dieu, c'est la joie. Et l'une des plus grandes joies de cette vie, c'est le privilège de voir Dieu répondre à nos prières au quotidien.

Ma nièce a vécu une grossesse difficile. Voilà des semaines que je prie pour elle et pour sa fille à naître. Hier soir, ma dernière pensée était une prière pour elle et sa fille. Ce matin, ma première pensée était une prière à leur égard.

Aujourd'hui, je me réjouis de tout coeur car elle a donné naissance à sa fille par césarienne hier soir, juste avant minuit, et aujourd'hui, elles se portent bien toutes les deux.

Lorsque j'ai décidé de consacrer mes pensées au service de Dieu, je ne savais pas qu'il allait m'inviter à prier de plus en plus, mais je m'en réjouis!

Merci, Seigneur, pour la joie de te voir répondre à nos prières!


mercredi 8 janvier 2014

Seigneur de ma bouffe?

Hier, j'ai continué à demander au Seigneur de diriger mes pensées, mes paroles et mes actes de sorte qu'ils servent à sa gloire…

Tout allait bien jusqu'à ce qu'une pensée effleure mon esprit alors que je prenais un café et un biscuit :
Est-ce que je mange et bois à la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10.31)?

Je n'ai pas aimé cette question, mais pas du tout. 

Ma grande réticence à y réfléchir m'a révélé que je ne voulait pas soumettre cette dimension de ma vie à la seigneurie de Christ.

Toutes sortes d'excuses me sont venues à l'esprit : « Bien voyons, là, tu exagères! Tu prends ça bien trop au sérieux! Comme si ce que tu manges et bois affecte quoi que ce soit! Dieu ne s'intéresse pas à ça! »

Oui, je me disais tout ça et plus encore… Mais je savais bien que c'était l'Esprit qui m'avait posé la question, et que pour servir le Seigneur dans toutes mes actes, je devais le servir jusque dans les moindres détails.

Hier, j'ai découvert que Jésus nous prend au sérieux lorsque nous lui demandons de nous fortifier afin que toutes nos pensées, nos paroles et nos actions soient à son service. Je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne me parler de bouffe… et je n'avais pas prévu que la décision de lui soumettre cette facette de ma vie serait une lutte assez féroce. Cela m'a pris plusieurs heures avant que je puisse lui dire, sincèrement : « Oui, Jésus, je veux manger et boire à ta gloire. Dirige-moi dans ce domaine, de sorte que je mange et que je boive ce que tu veux. »

C'est souvent nos petites habitudes de vie, ces choses que nous croyons insignifiantes, que Jésus veut transformer en premier lorsque nous voulons être tout à lui. Souvent, ces petites habitudes ont toute une emprise sur nous, une emprise que nous ne soupçonnons même pas avant que Jésus nous demande de les abandonner entre ses mains.

Je sais que c'est par amour pour moi que Jésus veut être le Seigneur de ma bouffe...

Le problème, c'est peut-être que je m'aime beaucoup moins qu'il ne m'aime.

Seigneur Jésus, 
Je veux être tout à toi et vivre à ton service. Montre-moi comment manger et boire à ta gloire, et accorde-moi le désir et la capacité de le faire, par ta présence puissante en moi.